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Réseau REEAP - Intervention ECLA à MEAUX

Le 4 décembre 2024, dans le cadre du Réseau d’Écoute, d’Appui et d’Accompagnement des Parents (REEAP) et en partenariat avec la CAF 77, nous avons accompagné la LAEP de Meaux dans la mise en place d’un atelier ECLA.


Encadrés par deux de nos ambassadeurs, Marie Audrey Boisard et Chloé Coqueret, 5 professionnels de la petite enfance, 75 accompagnants et 82 enfants âgés de 3 mois à 7 ans ont pu découvrir la méthodologie ECLA.


Les professionnels ont participé à la mise en place de 3 espaces, que les parents et les enfants ont explorés durant toute la journée.




 

Retour des parents :

 

En arrivant, les accueillantes du LAEP et les intervenantes ECLA communiquent avec les familles sur l’exploration libre, la limite des interdits ainsi que le plaisir que l’adulte peut prendre avec son enfant.

 

Certains parents observent et n’osent rien faire. Ils verbalisent à l’enfant « je ne sais pas ce qu’il faut faire ». Beaucoup montrent à l’enfant « regarde, tu peux faire ça ». La plupart des enfants s’intéressent à autre chose et partent explorer selon leurs envies et besoins. Certains parents rangent derrière l’enfant. D’autres verbalisent : « le labyrinthe, c'est seulement pour les enfants ».

 

Après un temps de découverte, les parents se laissent guider par leur enfant. Un parent demande « à quoi ça sert de faire ça ? » et l’enfant répond « pour s’amuser ». Un autre enfant demande à sa mère de faire une voiture. La mère lui répond « c’est trop dur, c’est impossible ». Finalement, ils construisent ensemble et les deux semblent fiers. La mère communique aux professionnelles : « avec de l’imagination, on en fait des choses ». On peut également entendre certains parents communiquer avec d’autres : « finalement, ce sont les parents qui jouent ».

 

Les parents semblent s’émerveiller des capacités de leur enfant. Un père verbalise : « ils sont dans le futur » en observant sa fille disposer les cintres de manière créative, ou encore « c’est une cheffe de chantier ». Un autre parle à son enfant : « tu as beaucoup d’imagination, mon cœur ». Un père semble fier d’observer sa fille jouer du saxophone, construit par elle-même.

 

Les parents prennent le temps d’observer le développement de leur enfant : « il est dans l’imitation ». Ils échangent avec les professionnels mais aussi avec les autres parents, autour du développement de l’enfant (difficultés dans les transitions quotidiennement (rentrer à la maison), imagination de l’enfant). Certains semblent surpris de la créativité infinie de leur enfant.

 

Les parents s’inspirent des installations proposées. On peut entendre des « oh génial, c’est ça que je veux faire à la maison » (cabane) ou « je vais lui acheter des tuyaux pour Noël ». En arrivant, l’assistante maternelle dit également à l’accueillante du LAEP, « je vais prendre des notes pour refaire dans ma maison ».

 

Les installations apparaissent comme un lieu de rencontre avec d’autres familles, avec des professionnels de la petite enfance mais surtout, avec son propre enfant. Les parents s’assoient au sol, avancent à quatre pattes dans la cabane, construisent, communiquent avec leur enfant. Les parents des plus grands semblent moins jouer avec leur enfant. Ce sont donc les enfants eux-mêmes qui leur apportent le matériel pour jouer ensemble. En partant, plusieurs parents verbalisent le plaisir qu’ils ont partagé et ajoutent : « je pense qu’on reviendra » ou demandent aux professionnelles : « vous avez prévu d’en faire d’autres plus tard ? ».

 

Retour des professionnels :

 

En communiquant sur leurs réseaux sociaux, au sein de leur lieu d’accueil ainsi que par le biais de la ville, les accueillantes du LAEP ont touché de nombreuses familles, qui ont pu s’inscrire librement. Certaines familles ne connaissaient pas le LAEP, ce qui leur a permis de créer du lien et d’être tenté par les ateliers proposés au LAEP.

 

Une accueillante dit que, contrairement à d’habitude, les parents ne s’avaient pas à quoi s’attendre comme proposition. Ils se sont malgré tout inscrits.

 

Le retour des accueillantes semblait positif. Elles racontent que les parents guidaient l’enfant au début puis se sont laissés portés par leur enfant. Certains leur demandaient également des explications : « il faut faire quoi ? ». L’EJE verbalise que ces installations « replacent le parent en tant qu’acteur ».

 

Tout au long de la journée, les deux accueillantes ont été proactives dans la remise en forme après chaque groupe accueilli. Elles ont fait part aux intervenantes ECLA que les installations leur avaient donné envie d’en créer et qu’elles avaient pris beaucoup de plaisir à vivre cette journée.

 

 

Exploration des enfants :

 

Les plus petits manipulent les petits objets sur le ventre, semblent tester les sons et les poids, quand les plus grands construisent selon leurs envies : cabane, maison, escalier, saxophone, couverture, haltère…

 

En rampant, à quatre pattes, debout ou dans les bras d’un adulte, les tout-petits découvrent les cabanes, le labyrinthe, passent entre les fils et favorisent leur motricité.

 

Certains explorent seuls ou avec son parent, d’autres coopèrent. Ils construisent et créent. Les plus grands enfants se donnent des règles du jeu : « faut pas toucher le fil ». Ils utilisent les formes organiques pour essayer de constituer des puzzles.

 

Une enfant casse sa construction et donne les morceaux aux plus petits : « vous pouvez faire une maison aussi » après avoir dit à une professionnelle : « j’ai fait une maison regarde, avec ma maman. Et j’ai accroché des lumières dans ma cabane ».

 

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